On peut aujourd’hui mesurer la perversité du double langage auquel ont recours les islamistes pour défendre l’oppression des femmes au nom de la liberté individuelle et la barbarie religieuse au nom de la liberté culturelle.
Hani Ramadan, le frère de Tarik Ramadan, qui défend officiellement la lapidation des femmes et l’exécution des homosexuels au nom de la charia, a été invité à l’UNESCO, le dimanche 18 janvier (2004), pour défendre ses idées, dans le cadre d’un colloque sur la laïcité et la démocratie.
Bien entendu, il devait débattre avec quelques intellectuels français. Ainsi se trouve porté à son comble l’escroquerie intellectuelle qui consiste à débattre avec les apologistes de la torture et de l’assassinat, à banaliser l’horreur, comme si la liberté était la liberté de tout faire, comme si le fascisme et la défense de la lapidation étaient une opinion.
Je suis véhémente, j’ai la rage au cœur et je n’arrive pas à comprendre qu’on accepte de débattre » démocratiquement » avec les islamistes qui défendent au nom des lois d’Allah les images de la barbarie institutionnelle.
Non, je ne comprends pas que ces idées soient discutées au nom de la démocratie, que Hani Ramadan soit invité à l’UNESCO, dans un colloque patronné par les plus hautes autorités de l’Etat, que la famille Ramadan soit mise sur un piédestal par les médias français.
Oui, c’est insupportable qu’un ministre de la République, ici en France, débatte avec Tarik Ramadan, qui réclame, comme certains mollahs » modérés » iraniens l’ont déjà fait, un » moratoire » pour la lapidation ; que cet imposteur déguisé en play-boy séduise tout autant les nouvelles voilées que certains altermondialistes et ceux ou celles qui se donnent le beau rôle de » tolérants « .
Il est temps de dire qu’on ne discute pas avec les représentants du totalitarisme islamiste. On le condamne et on le combat. [lire le texte complet]